La colline boisée vient border la rivière,
Une moitié ombreuse berce les arbres verts.
Dans son eau tranquille, elle se continue,
En moitié bleue, profondeur des nues.
Ici vogue un esquif, non loin de lui, nage un radeau de branchages
Voilà ce que voient mes yeux, près du barrage.
Images de rêves, voilà les restes du bateau, naufrage
Avec quelques arbres après l'orage.
Le soleil perce, se renouvelle,
La rive verdoyante se couvre d'or
Lumineuse à la poussée des boutons-d'or
Attirant les insectes bourdonnant en ribambelle .
Combien de rêves ont était brisés par la mort,
Dans le ciel nuageux, glissent quelques éclairs encore,
Roule le tonnerre toujours sonore.
Par ce retour du beau temps, rafraîchit le décor.
**poètamateur